Cette semaine prend place, comme chaque année, la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets. Une occasion de faire le point sur nos habitudes : achète-t-on beaucoup de produits (sur)emballés ? Que peut-on faire soi-même au lieu d’acheter tout fait ? Que peut-on réparer au lieu de jeter ?
Penchons-nous un peu sur cette dernière question. Nos aïeux avaient pour habitude de repriser un vêtement lorsque celui-ci était déchiré, et il ne leur serait jamais venu à l’idée de simplement le jeter pour en racheter un nouveau. À cette époque, les objets avaient plus de valeur – financière ou sentimentale, et les T-Shirts à 5€ n’existaient pas ; il n’y avaient donc pas d’autre choix que de réparer.
Comme j’en parlais dans mon précédent article sur l’obsolescence programmée, les objets sont de plus en plus souvent conçus pour moins durer dans le temps, d’où le besoin de plus en plus grand pour nous, consommateurs, de savoir les réparer pour éviter un monumental gâchis. Il y a quelques années, lorsque mon sèche-cheveux est tombé en panne, j’aurais pu avoir le réflexe d’en racheter un immédiatement ; mais ayant fait la connaissance de « l’ami d’un ami » – que nous appellerons Gérard dans cet article – qui réparait toutes sortes d’objets, je le lui ai confié. Six ans après, les couleurs sont peut-être un peu démodées, mais il fonctionne toujours parfaitement bien 🙂