Les beaux jours reviennent et l’été approche, la preuve : j’ai eu mon premier coup de soleil de l’année ! L’occasion parfaite pour aborder le sujet des protections solaires. Il y a une dizaine de jours, l’acteur Hugh Jackman (alias Wolverine dans les films X-men) créait le buzz en postant une photo de lui sur Instagram, un pansement sur le nez, ainsi qu’un message indiquant qu’il avait à nouveau été opéré d’un cancer de la peau et encourageant ses fans à mettre de la crème solaire.
Problème : les crèmes solaire contiendraient elles-même des substances cancérigènes ! Les crèmes conventionnelle utilisent en effet des filtres chimiques qui s’infiltrent dans l’organisme et peuvent provoquer des troubles hormonaux, mais aussi des cancers.
Des ingrédients controversés
Parmi les crèmes solaires à éviter, nous retrouverons donc toutes les crèmes solaires trouvées dans les grandes surfaces, et plus particulièrement celles qui contiennent des ingrédients à risques, comme le rétinyl palmitate, qui augmenterait le risque de cancer de la peau, ainsi que l’oxybenzone, l’octinoxate (Octylmethoxycinnamate) et l’homosalate qui provoqueraient des problèmes hormonaux. À éviter également, l’octocrylène, le benzophenone et le 4-méthylbenzylidène qui sont des substances allergènes, soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens. Un simple coup d’oeil sur la liste d’ingrédients au dos de l’emballage de votre crème solaire suffira à vous renseigner, mais le mieux est encore d’éviter d’acheter les crèmes trop bon marché.
Des effets nocifs sur l’environnement
En plus de perturber notre organisme, les crèmes solaires conventionnelle sont accusées d’avoir un fort impact sur l’environnement. Pensez à ces millions de touristes qui se baignent dans la mer chaque été… Si chacun applique consciencieusement une bonne couche de crème solaire sur son épiderme avant de plonger dans l’eau, imaginez la quantité de produit qui se répand dans la mer !
Au total, c’est entre 4 000 à 6 000 tonnes de crème solaire qui sont déversés dans l’eau chaque année et qui menacent actuellement les récifs coralliens. Des études ont montrés que la crème solaire affecteraient également les poissons dans les rivières et provoquerait chez eux aussi des désordres hormonaux.
Les crèmes solaires bio, la solution ?
Je vous vois déjà courir vers le magasin bio le plus proche afin d’y acheter une crème solaire bio, garantie sans filtres chimiques. Oui mais… Si elles n’utilisent pas de filtres chimiques, elles utilisent en revanche des filtres minéraux, les deux plus courants étant l’oxyde de zinc et le dioxyde de titane. Des ingrédients naturels et inoffensifs aux premiers abords, sauf qu’ils ont l’inconvénient de laisser des traces blanches lors de l’application. Pour satisfaire les consommateurs, les marques bio ont décidé de nano-ifier ces poudres pour qu’elles deviennent invisibles : il s’agit donc de nanoparticules.
Problème : certaines études ont montré que les nanoparticules, contrairement au minéral de base, passerait la barrière cutanée et s’infiltrerait dans l’organisme. Les effets sur la santé pourraient bien être nocifs, si bien que les marques bio Weleda et Dr Hasuchka ont décidé de retirer leur gamme de produits solaires du marché afin de ne pas prendre de risque, dans l’attente de trouver une meilleure alternative. Donc les crèmes bio, oui, mais sans nanoparticules ! Bonne nouvelle pour les consommateurs : depuis quelques années, les chartes bio les ont interdites dans leurs produits, donc vérifiez que le produit que vous achetez est bien certifié bio.
Des règles simples pour une exposition au soleil sans danger
La crème solaire, si controversée soit-elle, reste indispensable lors des longues expositions au soleil, afin de protéger votre peau des UVs et du vieillissement cutané. Pour éviter de s’en badigeonner du matin au soir, quelques règles s’imposent :
- Éviter de s’exposer au soleil entre 11h et 16h, heures où le soleil est le plus agressif
- Couvrir sa tête d’un chapeau et son corps autant que possible
- S’exposer petit à petit pour habituer sa peau au soleil
- Hydrater sa peau et s’hydrater
- Manger des aliments riches en acides gras essentiels, anti-oxydants et vitamine E
Bien sûr, il faut garder à l’esprit que le soleil est une des seules sources de vitamine D et qu’il est donc important de s’y exposer un peu ! Les experts préconisent 15 minutes d’exposition par jour (visage et bras découverts).
Des solutions maisons
Saviez-vous que certaines huiles végétales ont un indice de protection solaire naturel de 5 ? Parmi elles se trouvent l’huile de jojoba, l’huile de sésame, l’huile d’olive, l’huile d’avocat et l’huile de coco. On y associera une ou deux gouttes d’huile essentielle (lavande, ylang-ylang, tea-tree ou niaouli), qui participent elles aussi à protéger votre peau du soleil. Comme cette protection aura un indice très faible, il est très important d’appliquer tous les conseils indiqués plus haut et d’utiliser une véritable crème solaire pour les expositions prolongées.
Maintenant, allez-donc profiter un peu du soleil !
Salut !
Les nanoparticules sont interdites dans toutes les chartes bios 😉 Donc aucune crème solaire bio n’en contient. Ce sont les crèmes minérales non bio dont il faut se méfier concernant les nanoparticules, et aussi des crèmes chimiques basiques parce qu’elles contiennent souvent des filtres minéraux aussi pour les UVA.
Salut Tinùviel,
Merci pour cette clarification, il est vrai qu’en lisant mon article, on aurait pu croire que toutes les crèmes bio contenaient des nano-particules alors que ce n’est bien sûr pas le cas – j’ai d’ailleurs ajouté une petite phrase dans ce sens pour éviter toute confusion. Si j’appellais à la prudence, c’est à cause d’une étude qui a testé des crèmes solaires et qui a retrouvé des nanoparticules dans chacune d’entre elles, même dans celles qui étaient bio et n’étaient donc pas supposées en contenir. J’espère que depuis (car cette étude a déjà 2 ou 3 ans), le problème a été résolu 😉 C’est pourquoi il vaut mieux bien se renseigner avant.