Nous sommes en mars, et les timides rayons de soleil peinent à faire fondre le gel qui recouvre l’herbe, transie de froid. Après ce qui m’a paru être des mois de grisaille et de pluie, ça fait plaisir de voir un peu de lumière entrer par les fenêtres ! Même si j’apprécie être en mode « cocooning », bien au chaud, en l’intérieur, il me tarde de sortir profiter du beau temps et être plus active. C’est d’autant plus compréhensible que j’ai passé l’année dernière dans un pays qui ne connaît pas l’été (l’Irlande), et que ça va donc faire un an et demi que je ne suis pas sortie dehors sans ma veste. Ça commence à faire long ! Et c’est probablement pour cette raison que, comme 5% à 10% des Français (1) et 20% des Irlandais (2), j’ai été sujette à la dépression saisonnière, ou plutôt la déprime saisonnière comme je préfère l’appeler ; car il ne faut pas oublier que c’est un état très différent et bien moins grave que la véritable dépression.
09
Mar
2016