Le coup d’envoi des Jeux Olympiques 2012 sera donné ce vendredi 27 juillet à Londres, et avec lui le départ du grand marathon écologique promis par les organisateurs. En effet, ces Jeux sont sensés être les plus verts jamais réalisés ! Pari risqué, car les évènements sportifs sont souvent synonymes de débordements. Mais faisons d’abord le tour de leurs bonnes résolutions :
– Réhabiliter :
Un parc olympique prend beaucoup de place, et il est toujours problématique pour une ville de savoir où l’installer ; dans le cas de Londres, c’est une ancienne zone industrielle à l’abandon qui a cédé sa place ! Lorsque les jeux seront terminés, les projets de réhabilitation foisonnent : le parc serait rouvert au public, et l’espace serait utilisé pour construire des logements, écoles et crèches, ce qui participera à la création d’emplois.
– Recycler :
Des poubelles sont installées un peu partout afin que les visiteurs ne soient pas tentés de jeter leurs ordures par terre. Mieux, ils seront invités à choisir la bonne poubelle en vue d’un tri et d’un recyclage de tous les déchets !
– Nettoyer :
La rivière Lee a été nettoyée de fond en comble à l’occasion des jeux olympiques pour le plus grand bonheur des Londoniens, et 2 millions de tonnes de sols pollués lors de la construction du parc olympique ont été nettoyés puis réutilisés.
– Manger responsable :
Même si le fournisseur des jeux Olympiques concernant la nourriture n’est autre que le géant des fast-foods McDonald’s, celui-ci promet d’utiliser de la viande locale, des poissons pêchés de façon responsable et assure qu’il transformera l’huile de friture en biodiesel afin d’alimenter ses camions.
– Rouler vert :
Les responsables des jeux Olympiques ont choisi de favoriser les transports en commun afin d’accéder au parc ; il n’y aura donc qu’un parking réservé aux équipes et officiels. Pour les autres, ce sera le bus ou les pieds ! Une autre alternative reste le vélo, et justement, une piste cyclable un peu inhabituelle, l’Avenue Verte, a été inaugurée le 23 juin ; il s’agit d’une piste qui relie Paris à Londres, en passant par Dieppe et Brighton. Et comment traverse-t-on la Manche, me direz-vous ? Par ferry, tout simplement.
Bien sûr, les éléments perturbateurs ne manquent pas pour faire pencher la balance : il y a tout d’abord les structures en béton installées pour l’occasion dont on ne sait pas vraiment ce qu’il adviendra, mais aussi les trajets en avion effectués par les supporters. Le bilan carbone sera donc loin d’être négligeable si l’on ajoute encore tous les produits dérivés dont la fabrication n’est pas tout à fait verte non plus. Mais saluons tout de même l’énorme effort fourni par les organisateurs des Jeux et la ville de Londres, qui auraient tout aussi bien pu ne rien faire du tout !